About me / À propos de moi
• Graduated from the Saint-Luc Higher School of Arts (Brussels), Clément Scarpi acts as an alchemist, transforming simple subjects into a transcended reality. There is a sublimation of the object and a poetic revelation.
A humble little pebble picked up from the edge of the road becomes a head, a face. Suddenly, a unique, singular character appears before our eyes. A familiar bird from our gardens, perched on a schoolchild's body, suddenly carries all of our tenderness. Thus, it is adorned with a new aura. It is a perpetual game between the realms: human, animal, mineral, and vegetable. The transitions from one to another are delicate, achieved through the combination of materials and techniques: drawing, engraving, sculpture, painting, photography...
Clément Scarpi also works with old photo albums. Stories from the past unfold, anonymous and forgotten portraits... One detail catches his attention: a face, an expression, a "mug," a gaze that no longer belongs to this world, yet captivates him.
The experience is unique: losing oneself in a yellowed photograph with dog-eared corners. Upon returning, the painting, its substance, its layers, and the marks of brushstrokes bear witness to these journeys through time, filled with reminiscences. The act of painting, haunted by the ghost of the photograph, recreates a new reality. Subsequently, the transition to engraving reflects, through a more conscious effort, this immobile voyage, sublimating the depths of the blacks.
• Diplômé de l’École Supérieure des Arts de Saint-Luc (Bruxelles), Clément Scarpi fait oeuvre d’alchimiste, de transformation de sujets simples en une réalité transcendée. Il y a sublimation de l’objet et révélation poétique.
Un humble petit caillou ramassé sur le bout du chemin devient tête, visage. Apparait alors sous notre regard un personnage unique, singulier. Un oiseau familier de nos jardins, posé sur un corps d’écolier, se charge soudain de toute notre tendresse. Ainsi le voilà paré d’une aura nouvelle. C’est un jeu perpétuel entre les règnes : humain, animal, minéral, végétal. Les passages de l’un à l’autre se font avec délicatesse, par la combinaison des matières et des techniques : dessin, gravure, sculpture, peinture, photo…
Clément Scarpi travaille aussi à partir d’albums de photographies anciennes. Défilent des histoires d’avant, des portraits anonymes, oubliés... Un détail l’attire : un visage, une expression, «une gueule»,un regard qui ne sont plus de ce monde mais cependant l’arrêtent.
L’expérience est singulière : l’oubli de soi dans une photographie jaunie, aux coins cornés. Au retour, la peinture, sa matière, ses épaisseurs, les marques des coups de pinceau témoignent de ces traversées du temps,pleines de réminiscences. L’acte de peindre, tourmenté par le fantôme de la photographie, recrée une nouvelle réalité.Ensuite, le passage à la gravure rend compte, par un nouvel effort plus conscient, de ce voyage immobile, en sublimant la profondeur des noirs.